Vous vous demandez quelle est la vitesse maximale de la CFMOTO 450 MT ? Vous hésitez entre plusieurs trails de cette cylindrée et vous voulez savoir si cette moto chinoise peut vraiment suivre sur route ? Vous cherchez des infos fiables sur ses performances réelles ?
Eh bien, vous tombez à pic ! Cette question revient souvent chez les motards qui lorgent sur ce trail abordable. Entre les chiffres annoncés par le constructeur et la réalité du terrain, il y a parfois un monde.
Nous avons épluché les essais, analysé les retours d’utilisateurs et compilé toutes les données techniques pour vous donner une réponse complète. Vous allez découvrir non seulement la vitesse de pointe, mais aussi pourquoi elle atteint cette limite et comment optimiser vos trajets.
Prêt à faire le plein d’infos sur cette 450 MT ? C’est parti !
Vitesse maximale de la CFMOTO 450 MT : les chiffres réels
La vitesse maximale de la CFMOTO 450 MT se situe autour de 170 km/h au compteur. Cette valeur ressort de manière récurrente dans les différents essais terrain menés par la presse spécialisée et les utilisateurs.
| Source | Vitesse mesurée | Conditions |
|---|---|---|
| Motoplanete | 160 km/h compteur | Mesure GPS |
| Le Repaire des Motards | ~170 km/h compteur | Essai route |
| Retours utilisateurs | 165-170 km/h compteur | Conditions variables |
Cette vitesse de pointe reste cohérente avec la puissance développée par le bicylindre de 449,5 cm3. Le moteur, calé à 270°, privilégie la souplesse et le caractère plutôt que la vitesse pure. Les 42 chevaux annoncés (31 kW) permettent d’atteindre cette vitesse maximale sans forcer outre mesure.
La différence entre le compteur et la vitesse GPS réelle peut varier de 5 à 10 km/h, comme sur la plupart des motos. Cette marge d’erreur explique pourquoi certains essais tablent sur 160 km/h GPS quand d’autres mentionnent 170 km/h compteur.
Il faut noter que cette vitesse de pointe n’est pas forcément représentative de l’utilisation quotidienne. Le moteur monte très haut dans les tours pour atteindre ces valeurs, ce qui impacte directement le confort de conduite et la consommation de carburant.
Pourquoi cette limite ? Puissance, démultiplication et aérodynamique
Plusieurs facteurs expliquent cette vitesse maximale de 170 km/h. Le premier élément, c’est évidemment la puissance limitée du moteur. Avec ses 42 chevaux développés à 8 500 tr/min, le bicylindre CFMOTO atteint ses limites physiques à cette vitesse.
La démultiplication joue également un rôle crucial. Cette 450 MT dispose d’une boîte 6 vitesses relativement courte, conçue pour privilégier les reprises et l’usage mixte route/chemins. Cette configuration permet d’excellentes accélérations en usage trail, mais limite la vitesse de croisière confortable sur autoroute.
L’aérodynamique de ce trail influence aussi les performances. Contrairement à une sportive carénée, la position de conduite droite et la protection minimaliste génèrent une résistance à l’air importante au-delà de 130-140 km/h. Le pilote fait office de parachute, ce qui freine la progression vers les vitesses élevées.
Le poids de la moto, environ 175 kg à sec (soit près de 190-198 kg tous pleins faits), reste raisonnable pour cette catégorie. Ce facteur n’impacte pas directement la vitesse de pointe, mais influence les reprises et l’agilité générale.
Enfin, la cylindrée de 449,5 cm3 place cette moto dans une zone intermédiaire. Suffisante pour un usage polyvalent, elle montre ses limites face aux 650 ou 700 cm3 de la concurrence quand il s’agit de rouler vite sur de longues distances.
Le régime moteur à vitesse stabilisée
À 130 km/h, vitesse de croisière autoroutière, le moteur tourne déjà autour de 7 000 tr/min. Cette valeur élevée pour un bicylindre de cette cylindrée explique pourquoi la moto devient moins confortable sur longs trajets rapides.
Les vibrations se font sentir dans le guidon et les repose-pieds à partir de 6 500 tr/min, régime qui correspond approximativement à 110-120 km/h. Cette caractéristique est typique des moteurs courtes cylindrées privilégiant la souplesse à bas régime.
Données techniques qui impactent la vitesse maximale
Le moteur bicylindre en ligne de 449,5 cm3 constitue le cœur de cette 450 MT. Refroidi par liquide, il développe sa puissance maximale de 42 chevaux à 8 500 tr/min. Le couple maximal de 42 à 44 Nm selon les sources intervient plus tôt, entre 6 250 et 6 500 tr/min.
Cette architecture bicylindre calée à 270 degrés offre une sonorité particulière, plus plaisante qu’un parallèle twin classique. Elle procure également une meilleure souplesse à bas régime, qualité appréciable en usage trail.
La boîte de vitesses 6 rapports s’avère bien étagée pour l’usage mixte. Les trois premiers rapports privilégient les démarrages et la conduite hors bitume. Les rapports 4 à 6 permettent l’usage routier, avec un étagement qui favorise les reprises plutôt que la vitesse de pointe.
Les suspensions KYB apportent leur contribution aux performances. La fourche inversée de 41 mm offre 200 mm de débattement, tandis que l’amortisseur arrière mono dispose du même débattement. Ces valeurs généreuses privilégient l’absorption des irrégularités du terrain plutôt que la tenue de route sportive.
Le freinage fait appel à un système ABS Bosch déconnectable à l’arrière. Cette configuration permet de conserver les sensations trail tout en sécurisant le freinage sur route. Les disques et étriers restent dans la moyenne de la catégorie, sans excès ni défaut particulier.
Influence des pneumatiques et jantes
Les jantes de 21 pouces à l’avant et 18 pouces à l’arrière correspondent aux standards trail. Cette configuration privilégie la motricité et le confort sur terrains variés. Les pneus CST d’origine, bien que corrects, ne brillent pas par leur adhérence sur route sèche aux allures sportives.
Le choix de pneumatiques plus routiers peut légèrement améliorer la tenue de route à vitesse élevée, mais au détriment des capacités tout-terrain. Cette modification reste marginale sur la vitesse maximale pure.
Observations d’essais : variabilité et problèmes constatés
Les essais révèlent des différences notables entre exemplaires. Certaines 450 MT se montrent plus onctueuses que d’autres, avec des cartographies moteur qui semblent varier légèrement d’une moto à l’autre.
Plusieurs utilisateurs rapportent des à-coups à bas et moyen régime sur certains exemplaires. Ces irrégularités peuvent impacter les performances et le confort d’utilisation. Le problème semble lié à la cartographie d’injection, avec des correctifs possibles via une reprogrammation.
Les suspensions montrent également des variations d’une moto à l’autre. Certains exemplaires nécessitent des réglages de précharge et de détente pour optimiser leur comportement. Ces différences peuvent influencer la stabilité à vitesse élevée.
La montée en température du moteur reste maîtrisée, même lors d’utilisations soutenues sur route. Le refroidissement liquide fait son travail efficacement, permettant de maintenir les performances même par temps chaud.
Les retours d’expérience soulignent la nécessité de bien choisir son exemplaire et de procéder aux premiers réglages avec soin. Une 450 MT bien réglée offre des sensations très correctes, tandis qu’un exemplaire négligé peut décevoir.
Rodage et évolution des performances
Le moteur nécessite un rodage soigné sur les premiers 1 000 kilomètres. Les performances s’améliorent progressivement, avec une vitesse maximale qui peut gagner quelques km/h une fois le moteur libéré.
L’entretien régulier influence également les performances. Un filtre à air encrassé ou une huile moteur vieillie peuvent faire perdre plusieurs chevaux et limiter la vitesse de pointe.
Autonomie et consommation à vitesse stabilisée
La consommation moyenne s’établit entre 4,5 et 4,8 litres aux 100 km en usage mixte. Cette valeur monte sensiblement lors d’utilisations autoroutières soutenues, où elle peut dépasser les 6 litres aux 100 km.
Le réservoir de 17,5 litres offre une autonomie pratique de 350 à 450 kilomètres selon le style de conduite. Cette capacité reste dans la moyenne des trails de cette catégorie, sans brillar particulièrement.
À vitesse maximale ou proche, la consommation peut atteindre 7 à 8 litres aux 100 km. Le moteur, poussé dans ses derniers retranchements, boit logiquement davantage. Cette surconsommation limite l’intérêt de rouler constamment à fond sur autoroute.
L’autonomie réelle en usage autoroutier à 130 km/h se situe autour de 300-350 kilomètres. Cette valeur permet d’envisager des trajets de moyenne distance sans ravitaillement, mais nécessite une planification pour les longues étapes.
La jauge à carburant, efficace, permet de suivre la consommation en temps réel. Cette information aide à adapter son style de conduite pour optimiser l’autonomie selon les besoins du moment.
Comparaison avec la concurrence
Face aux 690 Duke ou Ténéré 700, cette 450 MT consomme légèrement moins à allure modérée, mais se montre moins efficace à vitesse soutenue. Le rapport cylindrée/consommation reste cohérent avec ce qui se pratique dans cette gamme.
Comment optimiser confort et efficacité en croisière
Plusieurs modifications peuvent améliorer le comportement à vitesse élevée. La première consiste à revoir les réglages de suspensions. Un durcissement de la précharge arrière et un ajustement de la détente peuvent stabiliser la moto aux allures sportives.
Le changement de pignon peut également apporter un gain. Un pignon avant plus grand ou une couronne arrière plus petite permettent d’allonger la démultiplication. Cette modification réduit le régime moteur à vitesse donnée, améliorant le confort et réduisant la consommation.
L’installation d’une bulle plus haute améliore sensiblement la protection aérodynamique. Cette modification simple réduit la fatigue du pilote et permet de maintenir des vitesses élevées plus longtemps.
Un réglage moteur via une centrale électronique peut optimiser la carburation, particulièrement si des modifications d’admission ou d’échappement ont été effectuées. Cette opération nécessite l’intervention d’un préparateur compétent.
L’entretien régulier reste primordial. Une chaîne bien tendue et lubrifiée, des pneumatiques à la bonne pression et un filtre à air propre optimisent les performances et la charge batterie moto ne représente plus un souci avec un alternateur qui fonctionne correctement.
Enfin, certains accessoires comme une selle plus confortable ou des repose-pieds réglables améliorent l’ergonomie sans impacter directement la vitesse, mais en rendant les longs trajets plus supportables.
Limites des modifications
Il faut rester réaliste sur les améliorations possibles. Le moteur de 450 cm3 a ses limites physiques, et aucune modification simple ne transformera cette moto en fusée autoroutière. L’objectif reste d’optimiser l’existant plutôt que de révolutionner les performances.
Pour qui cette 450 MT ? Usage quotidien et attentes en vitesse
Cette CFMOTO 450 MT s’adresse principalement aux détenteurs du permis A2 qui cherchent un trail polyvalent à prix serré. Avec un tarif oscillant entre 6 490 et 6 699 euros selon les concessions, elle se positionne comme une alternative économique aux références japonaises ou européennes.
Pour l’usage quotidien urbain et périurbain, cette moto excelle. Sa souplesse à bas régime, sa position de conduite confortable et son poids contenu en font une excellente compagne pour les trajets domicile-travail. La vitesse maximale devient alors un critère secondaire.
Les amateurs de balades trail légères y trouveront également leur compte. Les 200 mm de débattement et la protection moteur permettent d’aborder chemins forestiers et pistes faciles sans crainte. La puissance reste suffisante pour ce type d’usage.
En revanche, pour les grands rouleurs autoroutiers, cette 450 MT montre ses limites. Le régime moteur élevé en croisière rapide génère vibrations et fatigue prématurée. Les possesseurs d’une moto de ce type qui effectuent régulièrement de longs trajets rapides feraient mieux de s’orienter vers une cylindrée supérieure.
Le rapport équipement/prix reste l’un des atouts majeurs. ABS, instrumentation complète, éclairage LED, prise USB : la dotation se montre généreuse pour ce tarif. Cette richesse d’équipements compense en partie les limites en vitesse pure.
La fiabilité, sujet sensible pour les marques chinoises, semble correcte sur cette 450 MT selon les premiers retours. La garantie constructeur et le développement du réseau CFMOTO en France rassurent les acheteurs potentiels.
FAQ sur la vitesse maximale de la CFMOTO 450 MT
La CFMOTO 450 MT peut-elle rouler à 130 km/h sur autoroute ?
Oui, la 450 MT tient parfaitement les 130 km/h autoroutiers. À cette vitesse, le moteur tourne autour de 7 000 tr/min, ce qui reste dans ses possibilités. Cependant, les vibrations commencent à se faire sentir et le confort n’égale pas celui d’une moto de plus grosse cylindrée.
Quelle est la différence entre vitesse compteur et vitesse GPS ?
Comme sur la plupart des motos, le compteur de la 450 MT surestime légèrement la vitesse réelle. À 170 km/h compteur, la vitesse GPS réelle se situe probablement autour de 160-165 km/h. Cette marge de sécurité est normale et réglementaire.
Peut-on augmenter la vitesse maximale de cette moto ?
Les modifications possibles restent limitées. Un changement de démultiplication peut décaler la courbe de vitesse, mais au détriment des reprises. Une reprogrammation moteur peut optimiser légèrement les performances, mais sans miracle. La cylindrée de 450 cm3 impose ses limites physiques.
Cette vitesse convient-elle pour l’usage A2 ?
Parfaitement ! Les 170 km/h de pointe dépassent largement les besoins d’un conducteur en permis A2. Cette vitesse permet tous les dépassements autoroutiers en sécurité et couvre 90% des situations de conduite routière quotidienne.
Quelle consommation à vitesse maximale ?
À vitesse de pointe, la consommation peut atteindre 7-8 litres aux 100 km. Cette surconsommation s’explique par le régime moteur très élevé nécessaire pour atteindre ces vitesses. L’usage autoroutier modéré reste plus économique avec 5-6 litres aux 100 km.
La 450 MT est-elle stable à vitesse élevée ?
La stabilité reste correcte jusqu’à 150-160 km/h, vitesse au-delà de laquelle la position de conduite trail devient pénalisante. Les suspensions, réglées pour l’usage tout-terrain, peuvent nécessiter un durcissement pour améliorer la tenue de route sportive. Dans l’ensemble, le comportement reste sain et prévisible.




